SOMMEIL D’ÉCLATPar Akima Son Li |
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[Poésies] |
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Déclaration d’amour à un Satho qui s’éloigne, comme un souvenir, « Sommeil d’éclat  » est le recueil d’Akima que je préfère. J’y entends la trompette de Miles Davis (no blues) et ses syncopes jazziques qui « préfèrent l’impair  ».
Dans ses Haïkus, Akima nous livrait des pulsions, des trirèmes pour nous embarquer avec elle vers ces îlots de solitudes, ces moments que nous connaissons tous où l’instant s’arrête ; ici, elle nous offre le mouvement, le lent mouvement des corps qui s’entendent au-delà de leurs désirs, là où l’acte d’amour est vecteur plus qu’aboutissement.
Dommage que Satho n’ait jamais rien compris…
« Sommeil d’éclat  » a été publiée en avril 2001 sur le site d’Infonie dans la rubrique « En ligne de Conte  ». Certains des textes de ce recueil ont été repris sur différents sites (notamment sur le site de Christophe Spielberger). Le recueil, dans sont intégralité, reste inédit.
EXTRAIT :
Chanson des lentes baises
Il y avait dans le ciel des étoiles à rubans !
Le cœur des enfants de la cour dormait
Nous étions embrassés à une coudée du banc
J’attendais ta main fauve sur mes rondes de geais
Au troisième cri de la nuit le corbeau nous déplore !
Sur le bois des miroirs où la lune de jais
Entame nos reflets d’impossibles efforts
Tu m’as couchée lentement et lentement de biais
