CECIL & BRUNSCHWIG
Livre 1 – L’adieu à Baker Street
Livre 2 – Les liens du sang
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FUTUROPOLIS
En ces lendemains de fêtes, voici de quoi passer une petite heure magique. Le dessin de Cécil est juste, précis, parfaitement adapté au « mythe  » traité. L’encrage noir et/ou sépia, selon les planches, donne ce côté un peu rétro qui nous emmène dans cette Angleterre fin de siècle. L’histoire, toute en intelligence, reprend un thème cher aux Holmésiens : la relation entre Sherlock Holmes et Moriarty.
Pour ceux qui ont été nourris aux sucs des relations de Watson (en fait, c’est Conan Doyle qui écrivait mais il ne voulait pas que cela se sache…), des apocryphes de Meyer (et de tant d’autres), aux anachronismes de Wilder, aux incursions délirantes du Maître dans des films aussi décalé(s) que « Shanghai Kid 2  » ou « The Strange Case of the End of Civilization as We Know It  », bref pour les aficionados, l’histoire vous rappellera forcément quelque chose (non, je ne dirai rien…).
Pour les autres, ceux qui n’ont pas vécu dans ce siècle, ont fermé les yeux, n’allument jamais la télé, n’ont de Sherlock Holmes qu’une vision parcellaire, ne savent de lui que le strict minimum (à l’origine de la police scientifique, habitant 221 B Baker Street, Cocaïnomane, Colocataire d’un médecin qui l’approvisionnait…), tous ceux qui sont et restent élémentaires, mon cher… Vous découvrirez que tout ceci n’est pas si simple.
Il y a toujours un lien entre auteurs et personnages. Parfois, ce lien est de haine et se perdure, comme une légende, parce que, franchement, qui préféreriez vous rencontrer ? Sir Arthur Conan Doyle ou Sherlock Holmes ?
Vous comprenez pourquoi le premier a tué le second (ARG ! fallait pas dire la fin ! Mais non, cela n’a rien à voir… ou peut-être, si…)
Une mention spéciale pour Wiggins, personnage certes secondaire mais qui mérite d’être lui aussi immortalisé et de poursuivre sa route…
J’adore. Merci pour ce cadeau de noë l.
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