Il se réveille, ce matin là , la bouche emplie de cendres, la peau pleine d’odeurs fades et rances comme la glaise ensommeillé, cette vieille terre que rien n’assouplit. Ses yeux le piquent de cette nuit douloureuse, cette nuit de paupières déchirées - impossible de s’étendre sur ses rêves. Il se lève, comme tous les matins. Il est nu, des mouvements de lutte qui se dessinent, des gestes lents qui brassent l’air ; il s’étire et son corps lui échappe. Il n’est plus lui et pourtant il n’est rien d’autre que lui, décidé d’en finir avec son amour. Il a le vertige d’être double : Première fois ? La tête est lourde de trop de mots qu’il ne sait pas dire, qui pèsent et veulent sortir, par n’importe où, par le front. Il a mal. test ![]() |