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LES DANSEURS ZA-PA

Par Akima Son Li
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J’ai toujours beaucoup aimé cette histoire, cette femme qui se promène dans Paris, rue Orfila, fontaine des Innocents, si peu innocente … Les «  danseurs Za-Pa Â » sont rituels mais oh combien inscrits dans notre quotidien  ! Ils nous renvoient ànos phantasmes, ànos désirs, ànos animalités réveillées par cette transe…  Mais qui piège qui  ?
Souvent on croit qu’une femme, lorsqu’elle parle de femme, sera plus tendre, parfois plus amère, moins schématique, plus nuancée, moins briques plus bois ou tissus. On imagine Marceline, on oublie Virginie… Oui, tout est vrai, oui, tout est faux. Y a t’il seulement une écriture de femme  ?
Celle d’Akima est fluide et calcaire comme l’eau du robinet d’une chambre d’hôtel. Elle se laisse parler plus que lire. Sa poésie est de mots simples, sa force d’images vraies, nous renvoyant àla rue et aux regards croisés…
Oui, vraiment, j’aime beaucoup cette nouvelle …
 
Cette nouvelle a été publiée pour la première fois par la revue RICERCARE en 1992 puis reprise dans la rubrique «  En ligne de compte Â » du fournisseur d’accès Infonie (2001).
«  Les Danseurs Za-Pa Â » appartiennent au cycle de «  L’alphabet du verbe Â » où Akima explore l’autofiction romanesque et tente de répondre àcette question  :
«  Et si je était un autre et que je vivais sa vie ? Â »
Vous pouvez également lire, sur ce site, le recueil HAIKU KARA SATHO où Akima Son Li épluche son quotidien ... (POESIE)
 
EXTRAIT  :
 
Elle s’était réveillée le drap entre les cuisses, un peu de sueur entre les seins, la chaleur de la nuit revenue àla surface de sa peau.
Elle pensait qu’il serait peut-être dans la cuisine  : faire le café, chauffer du pain, être avec elle comme il avait été en elle.

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